Daniel Sauvage expose ses peintures à la mairie et à la Médiathèque

Aux différents étages de la mairie, Daniel Sauvage nous propose de déambuler le long du Chemin des loups et aux abords du Moulin Neuf, avec ses 12 toiles de ces endroits bien connus des Argentréens. Des endroits qu’il connait bien, puisqu’il habite à proximité. L’artiste-peintre ne tarit pas d’éloges sur ces coins de verdure qu’il décrit comme le « paradis des randonneurs », allant même jusqu’à comparer le Moulin Neuf au « Montmartre d’Argentré. » Daniel Sauvage a ainsi peint le Moulin Neuf en toutes saisons, et il attend désormais que la neige tombe sur Argentré pour pouvoir le représenter sous son manteau blanc.

À la Médiathèque, on retrouve des tendances picturales différentes, puisque les tableaux ont été peints au couteau. En peignant la majorité de ces toiles en noir et blanc, Daniel Sauvage souhaite « concentrer l’attention du spectateur sur le sujet de la toile, en supprimant la distraction que peuvent susciter les couleurs. » Les sujets de ses tableaux sont d’ailleurs des objets qu’on croise parfois tous les jours mais qu’on ne regarde jamais. Cette série de peintures est donc une belle manière de leur rendre hommage.

Si l’achat d’un tableau vous intéresse, sachez que Daniel Sauvage transfèrera la somme à l’association de votre choix, parmi une association qui lutte contre la mucoviscidose, les Restos du Coeur et le Secours Catholique.

Daniel Sauvage, un peintre attaché à son terroir

Né à Gennes-sur-Seiche, Daniel Sauvage vit à Argentré-du-Plessis depuis les années 1970. Dès son enfance, le dessin puis la peinture ont occupé une place importante dans sa vie. Avec les moyens du bord, comme de vieux draps en guise de toiles, il s’inspire alors de son quotidien et de ce que l’on appellerait aujourd’hui « la vie d’antan ». Des travaux des champs et des animaux de la ferme, il finit par s’attaquer aux portraits d’hommes célèbres, comme Napoléon ou Jean XXIII.

Principalement autodidacte, Daniel Sauvage a également suivi des cours par correspondance pendant deux ans, pour s’assurer des bases solides en peinture. Dans les années 1970, il participe à plusieurs concours internationaux, comme celui de Deauville, et obtient même un diplôme d’honneur au grand prix international « I Sette Colli Di Roma » de Rome.

Aujourd’hui encore, la passion ne l’a pas quitté, et Daniel Sauvage peint presque tous les jours, plutôt le soir, seul dans son atelier. Pendant son temps libre, il aime visiter des galeries et des expositions, même si sa période favorite reste les impressionnistes.